Ludmila Schwartzwalder est une mezzo-soprano française, diplômée d’un Master concert de la Haute École de Musique de Lausanne en 2021 (classe de Brigitte Balleys).
Son parcours est témoin de sa pluralité d’intérêts : ayant commencé le chant choral à l’âge de 10 ans, elle dispose aujourd’hui d’une grande expérience du chant en ensemble et collabore notamment avec l’ensemble féminin autogéré Diaphane, l’Ensemble Vocal de Lausanne (P-F. Roubaty), la Cappella Amsterdam (D. Reuss), Gli Angeli Genève (S. MacLeod), et l’Ensemble Exosphère (J-Ph. Billmann). Ces dernières années, elle a aussi découvert le plaisir de chanter en soliste dans divers répertoires, et explore de plus en plus ce chemin.
Musicienne éclectique, Ludmila enregistre l’album de rock expérimental Everyday Mythology (Label AltrOck Productions) en 2015 avec la formation Loomings (compositions J. Costa). Elle est aussi régulièrement soliste dans un répertoire moderne et contemporain, dont des créations telles que Karukinka de F. Alvarado (IRCAM) au Festival Musica de Strasbourg (2015), ou Quatre mélodies d’après Aya Mansour de P. Landy (2019). En juillet dernier, elle a chanté la partie de mezzo solo dans Les noces de Stravinsky au Théâtre du Jorat (en russe, direction D. Reuss). En septembre dernier, elle a créé avec l’Ensemble Diaphane « Feminis-K », un spectacle retraçant la lutte pour le droit de vote des femmes en Suisse, au théâtre 2.21 à Lausanne.
En 2020, elle est finaliste du concours des Nuits lyriques de Marmande dans la catégorie mélodies, et en 2021, elle remporte le Prix spécial Fauré – Séverac au Concours International de mélodies françaises de Toulouse en duo avec la pianiste Pilar Benavides Campini.
Elle est également soliste dans un répertoire baroque dont des oratorios tels que le Magnificat de Bach au Concertgebouw d’Amsterdam avec le Nederlands Kamerorkest, et la Passion selon St-Matthieu avec l’Orchestre du XVIIIème siècle au TivoliVredenburg à Utrecht, le Gloria de Vivaldi, etc. En avril 2023, elle était en tournée aux Pays-Bas avec l’ensemble Holland Baroque et son programme « Tears of Brabant ». Elle sera l’alto solo dans la Passion selon St-Jean au printemps prochain de nouveau avec l’Orchestre du XVIIIème siècle et la Cappella Amsterdam (direction D. Reuss) à Utrecht et Arnhem.
Sur scène, elle chante durant ses études le rôle de Lucia dans Cavalleria Rusticana de Mascagni en 2016, ainsi que celui de Marie/Angel 2 dans Written on skin de Benjamin en 2019. Elle fait ensuite ses débuts à l’Opéra de Lausanne en 2021 dans Dédé d’Henri Christiné (rôle de Maryse), puis dans Così fan tutte de Mozart (Dorabella) dans une coproduction HEMU/HEM de Genève/Opéra de Fribourg. En 2022, à l’Opéra de Lausanne encore, elle interprète le rôle d’Oberto dans Alcina de Haendel (direction Diego Fasolis, mise en scène Stefano Poda). La même année, elle crée le rôle-titre du Chat botté d’Etienne Crausaz à l’Opéra des Champs. Cet été, elle était Cidippe dans Vénus & Adonis d’Henry Desmarest en version concert avec L’Arpa Festante (direction Roland Lißmann). En novembre dernier, elle participait avec joie à sa deuxième production jeune public en incarnant Armelinde, l’une des deux sœurs de Cendrillon, dans l’opéra éponyme de Pauline Viardot à l’Opéra de Lausanne sous la baguette de Marc Leroy-Calatayud (mise en scène Gilles Rico).
Passionnée par les langues étrangères, Ludmila est également diplômée d’un Bachelor en anglais, allemand et suédois, de l’Université de Strasbourg. Aujourd’hui, elle apprend seule le néerlandais et l’espagnol, et elle lit couramment l’alphabet cyrillique, avec quelques bases de russe. Elle aime aussi particulièrement diverses formes d’expression corporelle, et a suivi des cours de danse moderne, jazz, charleston, et salsa.